Les aboiements.

Questions et descriptions sur le comportement du shih-tzu.
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Les aboiements.

Message par houitie » 11 juil. 2015, 07:24


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Re: Les aboiements.

Message par houitie » 11 juil. 2015, 07:24

Les chiens aboient pour diverses raisons :

1) Les aboiements du chien de garde ont deux buts, alerter les autres membres de la meute
de la présence d’un intrus ou d’un changement dans l’environnement et avertir l’intrus
que sa présence a été remarquée.

2) Chien qui aboie parce qu’il veut quelque chose - C’est la façon dont le chien
communique à son propriétaire le fait qu’il veut quelque chose MAINTENANT. Voici
quelques exemples : le chien veut que vous lui ouvriez la porte, il veut de l’attention, le
maître revient après une absence, le chien veut sortir de sa cage ou de l’endroit où il est
confiné, il veut aller voir un autre chien de l’autre côté de la clôture, etc.

3) Les aboiements causés par la peur se produisent lorsque le chien a peur de quelque
chose ou est mal à l’aise devant une situation. Le chien aboie pour augmenter la distance
sociale. C’est sa façon de dire «ne venez pas plus près».

4) Les aboiements causés par l’ennui se produisent lorsque les besoins quotidiens en
exercice et en stimulation sociale du chien ne sont pas satisfaits. Le chien aboie de façon
compulsive parce qu’il s’ennuie terriblement. Les chiens laissés seuls dans une cour arrière
aboient souvent ainsi.

CONTRÔLER LES ABOIEMENTS EXCESSIFS


Le but de l’entraînement n’est pas d’éliminer complètement les aboiements mais de
contrôler le nombre d’aboiements par séquence et, parfois, de restreindre le nombre de
contextes dans lesquels le chien aboie. Il est également essentiel de traiter les causes
sous-jacentes comme le manque de socialisation, d’exercice et de stimulation.

Aboiements du chien de garde

Le but est de limiter le nombre d’aboiements par séquence en enseignant au chien la
signification des mots «parle» et «tais-toi» (ou tout autre mot que vous désirez utiliser pour
arrêter le comportement). Vous devez d’abord apprendre au chien à aboyer et se taire sur
commande pour obtenir une récompense (friandise). Pour susciter l’aboiement afin de
pratiquer, vous devez utiliser quelque chose qui fera aboyer le chien, comme la sonnette de
la porte ou un bruit suspect à l’extérieur (vous aurez probablement besoin d’un assistant).
Suivez la séquence ci-dessous :
1) votre commandement «parle!»
2) la sonnette de la porte ou tout autre stimulus
3) le chien aboie
4) féliciter le chien : «beau parle!»
5) votre commandement «tais-toi»
6) montrer la récompense au chien
7) le chien est (éventuellement) distrait de ses aboiements par la récompense
le chien se tait pendant 3 à 5 secondes et vous le félicitez en lui disant «beau tais-toi»
9) donnez-lui la récompense lorsqu’il a été silencieux pendant 3 à 5 secondes
10) recommencez à l’étape 1 et prolongez progressivement le temps pendant lequel il doit se
taire jusqu’à une minute ou deux.
Recommencez souvent jusqu’à ce que le chien connaisse bien le jeu. Il le connaît lorsqu’il
aboie sur commande et que le stimulus (sonnette ou autre) n’est plus nécessaire, qu’il se tait
au premier commandement sans devoir lui montrer la récompense (vous lui donnez encore
une récompense prise dans votre poche ou dans l’armoire de cuisine s’il obéit, mais vous ne
vous servez plus d’un leurre). S’il aboie ne serait-ce qu’un petit «wouf» pendant la période
où il doit se taire, vous lui dites «Oooh, raté» et vous recommencez à compter à partir du
moment où il est redevenu silencieux. Il doit comprendre qu’aboyer lorsqu’il doit être
silencieux est une erreur qui lui a coûté sa récompense.
Vous devez pouvoir obtenir une réponse à durée variable et fiable de la part du chien avant
d’essayer le commandement «tais-toi» lors de situations réelles. L’erreur la plus commune
consiste à utiliser ce commandement avant qu’il soit suffisamment bien conditionné lors
des séances d’entraînement. Considérez le commandement «tais-toi» comme un muscle
qu’il doit exercer.
Si votre chien aboie au moindre bruit ou au moindre changement dans son environnement,
aidez votre cause en l’habituant à son environnement. Sortez-le plus souvent, invitez des
amis et des chiens pour le socialiser, exposez-le à une plus grande variété de bruits et de
stimulus visuels.

Chien qui aboie parce qu’il veut quelque chose

Lorsqu’ils veulent quelque chose, les chiens feront des expériences en présentant divers
comportements pour déterminer ce qui fonctionne ou non. Ils découvrent rapidement
qu’aboyer fonctionne. Si vous n’aimez pas les aboiements, arrêtez de les récompenser en
portant attention au chien, en lui ouvrant la porte, en le laissant sortir de sa cage. etc. un
point c’est tout.
Plutôt que de voir votre chien vous dire quand il veut sortir, sortez-le régulièrement en
vous assurant toujours que ces sorties ne sont pas précédées d’aboiements. Ne laissez
jamais sortir un chien qui aboie de sa cage ou de l’endroit où il est confiné. Ignorez le chien
qui aboie. N’oubliez pas que si vous avez récompensé ce comportement pendant un certain
temps, il deviendra plus fort avant de disparaître. Vous avez changé les règles et le chien
sera frustré au début.
Par ailleurs, commencez à remarquer les moments pendant lesquels le chien est silencieux.
Laissez-lui savoir qu’il est payant de se taire, de se coucher tranquillement, de ronger un os
et de ne pas aboyer.

Chien qui aboie lorsqu’il est seul

C’est une autre forme du problème du chien qui aboie pour avoir quelque chose : le chien
veut que vous reveniez. Cet aboiement comporte aussi une certaine angoisse. Lorsque vous
avez un nouveau chien ou un chiot, établissez de bons précédents tout de suite. Ne lui
consacrez pas toute votre attention et ne soyez pas constamment présent. Faites des allées
et venues fréquentes et n’allez pas vers lui lorsqu’il geint ou aboie. Attendez qu’il soit resté
silencieux pendant au moins 30 secondes afin de ne pas récompenser les aboiements.
Si votre chien a déjà acquis cette habitude, vous devez commencer un programme
comportant de multiples exercices :
1) Lorsque vous êtes à la maison, ne le laissez pas vous suivre comme votre ombre;
éloignez-le en l’enfermant dans diverses pièces pour pratiquer des «demi absences».
Réprimandez ou ignorez les aboiements (ignorer un comportement est un outil plus
puissant). Si vous décidez de le réprimander, entrez brusquement dans la pièce,
réprimandez le chien et disparaissez immédiatement en fermant la porte derrière vous.
N’oubliez pas que le chien aboie pour que vous reveniez, pour certains chiens une
réprimande est mieux que rien et il se peut que vous le récompensiez sans le vouloir.
2) Pratiquez des millions de brèves absences pendant la journée. Sortez et revenez 2 ou
3 secondes plus tard plusieurs fois pour désensibiliser le chien à vos départs. Soyez peu
démonstratif, ignorez plus ou moins ce que fait le chien. Sortez pendant 10, 30 secondes,
une minute, 10 minutes, etc. Changez la durée des absences. Les chiens angoissés doivent
apprendre que votre départ ne signifie pas une longue période d’isolement traumatique.
Soyez discret et peu démonstratif lorsque vous sortez ou que vous revenez. N’entrez jamais
lorsque le chien aboie. Attendez qu’il ait été silencieux pendant au moins 30 secondes afin
de ne pas récompenser ses aboiements.
3) Les chiens sont des animaux très sociables. Ils s’accommodent mal de longues périodes
d’isolation sociale. Envisagez d’avoir un deuxième chien ou d’utiliser les services de
personnes qui promènent les chiens pendant la journée si vous devez laisser le chien seul
toute la journée.
4) Augmentez la stimulation physique et mentale. Dans un environnement naturel, le chien
dépenserait beaucoup de son énergie à se procurer sa nourriture. Il devrait trouver une
proie, la chasser, l’attraper, la tuer puis la déchirer pour la manger. Il devrait poursuivre
plusieurs proies avant d’en attraper une. Un bol de croquettes est plutôt facile à obtenir.
Fatiguez-le davantage avant une absence prolongée. Les promenades ne sont pas vraiment
de l’exercice. La plupart des chiens veulent explorer leur environnement mais ce n’est pas
de l’exercice. Exercice signifie fatigue. Commencez avec un exercice demandant beaucoup
d’intensité comme jouer à la balle (pour une récompense au début), au frisbee, au souque à
la corde, à cache-cache ou jouer avec d’autres chiens, etc.
Faites-le travailler pour obtenir sa nourriture. Cachez-la dans la maison, éparpillez-la dans
l’herbe de la cour arrière, mettez-la dans un os creux ou un Kong (que vous cachez aussi),
faites-lui gagner sa nourriture en faisant des exercices d’obéissance ou des tours, faites-lui
résoudre des problèmes. Seule votre imagination pose des limites. Faites en sorte que votre
absence soit synonyme d’un repas dissimulé quelque part dans la maison afin qu’il soit
occupé à chercher sa nourriture lors de votre départ. Les chiens sont programmés à
travailler pour se nourrir. Pas surprenant qu’il existe autant de problèmes liés à un
manque de stimulation chez le chien domestique.
5) Faites en sorte qu’il porte beaucoup d’attention à ses jouets. Lorsque vous jouez avec lui,
prenez des jouets. Tenez ses cuirs à mâcher pour lui. Apprenez-lui à trouver un jouet que
vous avez caché dans une pièce et félicitez-le en jouant (souque à la corde ou rapporter).
Apprenez-lui le nom de ses jouets.
Lorsqu’il aime ses jouets et en connaît le nom, demandez-lui de vous apporter un jouet
lorsque vous revenez à la maison. Ne lui dites pas bonjour tant qu’il ne l’a pas apporté.
Plutôt que de cajoler et de caresser le chien à votre retour, allez jouer à rapporter l’objet
avec lui. Laissez-lui des jouets à ronger remplis de nourriture attrayante pendant votre
absence : remplissez un os creux ou un Kong avec du fromage, du beurre d’arachide, des
biscuits ou un mélange de tout.

Les aboiements causés par la peur

Dans ce cas, il est important de résoudre le problème sous-jacent : le manque de
socialisation. Socialisez beaucoup les chiots pour qu’ils soient habitués à autant de
situations et de personnes que possible. Vous ne pouvez jamais exagérer. Exposez-les à
toute une gamme d’endroits variés, d’expériences, de bruits et de stimulus visuels et
rendez-lui la chose agréable en le félicitant, en jouant et en le récompensant (friandise).
Inscrivez-vous à un cours pour chiots axé sur les récompenses.
Si vous n’avez pas socialisé le chiot, vous devrez prendre des mesures correctives avec le
chien adolescent ou adulte. Ce dont le chien a peur doit maintenant être associé avec son
repas. Voici comment les chiens qui n’ont pas été assez socialisés travaillent pour obtenir
leur nourriture : s’il n’aime pas les étrangers, un étranger doit lui lancer sa nourriture et,
éventuellement, le nourrir à la main jusqu’à ce qu’il s’améliore. S’il a peur de la circulation
dans les rues, nourrissez-le à la main en lui donnant une poignée chaque fois qu’un
véhicule passe. Il faut du temps pour socialiser les chiens adultes, alors soyez patient. Il est
préférable d’éviter ces problèmes en socialisant les chiots au maximum.

Les aboiements causés par l’ennui

Si vous n’avez pas le temps de vous occuper d’un chien, n’ayez pas de chien. Si vous êtes
dans l’incertitude, voyez la rubrique Chien qui aboie parce qu’il veut quelque chose. Si
votre chien vit à l’extérieur, apprenez-lui à vivre à l’intérieur.

Susan Gilett
Positive Canine Dog Obedience School
450-691-4769
www.positivecanine.com
(Vous pouvez aussi, laisser a votre chien des linges avec vos odeurs, des jouets dit d'occupation ( avec de la nourriture a l'intérieur ), un bruit de fond (radio:télévision), et retravailler le départ sous forme de faux départ en récompensant quand le chien n'a pas aboyer.)

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Re: Les aboiements.

Message par houitie » 11 juil. 2015, 07:25

Les aboiements des chiens ont-ils un sens ?
Que comprenons-nous des aboiements ?


Par Florence Gaunet

Chargé de recherche au CNRS, LPC - CNRS/Université de Provence & Eco-Anthropologie - Muséum
National d'Histoire Naturelle
Pendant des millénaires, nous avons voulu que le chien, ait entre autres qualités, un rôle
d’information sur l’approche d’inconnus, voire de chasseur d’intrus. Nous l’avons obtenu : le chien
aboie. Aujourd’hui, bien que nous n’ayons pas véritablement besoin d’un veilleur à quatre pattes, le
compagnonnage du chien nous est si cher que nous l’avons invité à vivre dans nos habitations. Avec
l’urbanisation, celles-ci se sont rapproché les unes des autres et leurs aboiements sont devenus des
‘nuisances’.
Mais quelles sont les situations dans lesquelles on entend des aboiements ?
Dans les espaces publiques, reconnaissons-le, nous n’entendons quasiment pas de salves
d’aboiements persistantes ; même les concerts de plein air des chiens de campagne ou de quartiers
résidentiels sont rares. Si deux chiens qui se rencontrent dans la rue sont désireux d’interagir, ils
pousseront des aboiements courts et ponctuels, et un chien non désireux d’interactions donnera de
la voix une ou deux fois tout au plus.
En fait, les situations dans lesquelles les chiens aboient sont spécifiques : les aboiements se
retrouvent essentiellement dans un contexte de menace quelconque ou de prédation, ou lorsque le
chien est isolé. Quoi de bien naturel. N’avons-nous pas sélectionné les chiens pour nous alerter de
menaces potentielles ainsi que pour vivre à nos côtés et nous assister dans certaines activités ?
Ainsi, au travers de notre porte d’entrée, nous entendrons venir de la cage d’escalier des aboiements
aigus continus quand un chien est livré à lui-même, ou bien des vocalisations qui s’arrêteront très
vite après le passage du voisin ; depuis notre maison, on entendra un chien aboyer sourdement au
loin et reprendre son souffle entre deux aboiements, éventuellement un chien, ou plusieurs, lui
répondra de la sorte ; derrière une grille, un chien grognera passagèrement après un piéton.
Etonnamment, sans même voir l’animal, nous donnons un vague sens à chacun de ces panoramas
sonores. Un chien couine : il est seul dans son appartement et on inférera qu’il est petit si les sons
sont aigus ; un chien aboie sourdement et peu fréquemment au loin : c’est un gros chien seul dans
son jardin et l’environnement est calme ; un chien pousse une salve rapide d’aboiement : un autre
chien le provoque derrière la clôture ; un chien émet un aboiement ni sourd ni aigu et très peu
fréquemment : il cherche à attirer l’attention d’un chien pour jouer ou obtenir son jouet.
L’interprétation que nous nous faisons de ces images sonores sont-elles justes, ou ne sont-elles
qu’une illusion ?
Les aboiements dépendent des situations sociales dans lesquelles se trouve le chien
On a longtemps pensé que les aboiements n’avaient aucune fonction. Depuis le développement des
techniques d’analyse des signaux sonores, un éclairage est enfin porté sur leur signification. En 2002,
les scientifiques ont analysé les caractéristiques sonores d’enregistrements d’aboiements émis
quand un inconnu sonnait à la porte, le chien était isolé et séparé de son maître, et deux chiens ou
un chien et son maître jouaient ensemble. Les enregistrements ont pu être complètement catégorisés selon les contextes dans lesquels ils avaient été produits sur la base de leurs paramètres acoustiques. Les aboiements dépendent donc du contexte dans lequel ils ont été produits. Par exemple, les caractéristiques sonores des enregistrements faits quand l’inconnu sonne à la porte et quand le chien est isolé ou joue sont très différentes : dans le premier cas, il y a émission de fréquences basses et les aboiements sont plus longs et avec des répétitions plus rapides que les aboiements des deux autres contextes, plus aigus. On a également retrouvé des caractéristiques sonores spécifiques pour six autres contextes : un inconnu arrive dans le jardin en l’absence du maître, le chien tenu en laisse par son maître est excité par un étranger en tenue de protection, le chien et son maître sont sur le départ pour une ballade, le chien est attaché à un arbre et le maître s’absente, le maître tient en hauteur la balle du chien, le chien joue avec son maître. Les chiens ont enfin été identifiés individuellement par les caractéristiques sonores de leurs aboiements, et cela indépendamment des contextes dans lequel ils avaient été produits. Les aboiements dépendent donc des situations sociales dans lesquelles se trouvent le chien et chaque chien a, en quelque sorte, une voix propre.
Outre ce résultat capital, on observe beaucoup moins d’aboiements chez les chiens errants et chez ceux retournés à la vie sauvage. Aussi a-t-il été avancé que les aboiements auraient une fonction communicative avec les humains. Dans ce cas, les humains devraient pouvoir décoder les aboiements canins, et donc, au vu des données ci-dessus, ils identifieraient des individus et le contexte social de production des aboiements.
Les humains décodent les vocalisations des chiens
Tout d’abord, sommes-nous capables de déterminer si deux aboiements sont ceux du même chien ou ceux de deux chiens différents ? Malheureusement pas dans la plupart des cas, et cela indépendamment de notre expérience du chien. Néanmoins, cette discrimination devient possible lorsque les chiens aboient après un étranger. Pour l’humain, l’aboiement informerait donc davantage sur l’état émotionnel du chien que sur la nature des individus.
Par ailleurs, sommes-nous capables d’identifier le contexte social de production des aboiements ? Des personnes ont été exposées à des enregistrements d’aboiements produits dans les six mêmes contextes que décrits précédemment. Elles disposaient de la liste des contextes. Ces personnes ont réussi à correctement attribuer à chaque enregistrement le bon contexte, confirmant ainsi que nous décodons donc bien les vocalisations des chiens ! Il a ensuite été demandé aux personnes d’indiquer le contenu émotionnel de chacun de ces types grâce à une liste d’adjectifs mise à leur disposition (agressif, désespéré, content, d’humeur joueuse, apeuré) : elles ont réussi à associer la bonne émotion à chaque situation d’enregistrement. Par exemple, les aboiements enregistrés dans la situation où le chien attaque l’inconnu sont ceux auxquels il a été attribué le plus grand nombre de fois le qualificatif « agressivité ». D’autres travaux montrent enfin qu’être propriétaire de chien ou bien connaître la race du chien enregistré n’affecte ni la catégorisation des contextes d’enregistrement ni l’attribution d’une émotion aux aboiements. Finalement, l’analyse acoustique des aboiements révèle que les caractéristiques sonores des aboiements sont corrélées au contexte émotionnel que l’humain lui attribue. Les caractéristiques sonores des aboiements recoupent donc les contextes réels d’enregistrement ainsi que les contextes et les émotions attribués par l’humain.
La compréhension inter-espèces des productions vocales
Comment est-il possible que des animaux d’espèces différentes retirent un sens de l’émotion de l’animal qui émet ces vocalisations ? Des recherches ont montré qu’il y avait universalité des caractéristiques sonores sous-tendant les mêmes émotions, et donc déclenchant les mêmes comportements chez les interlocuteurs ; cela chez de nombreux grands mammifères. En d’autres termes, les vocalisations émises convoient des informations émotionnelles universellement comprises tant par la même espèce que par des espèces différentes car elles sont toutes
caractérisées par les mêmes invariants sonores. Ceci a été montré en particulier pour les vocalisations signalant des intentions agressives, et celles signalant des intentions amicales. Ainsi, reconnaîtra-t-on sans difficulté que des cris aigus se répétant rapidement sont un signe de détresse, de souffrance ou d’alerte par exemple. Bien sûr, l’enveloppe sonore est différente d’une espèce à l’autre en raison de différences anatomiques ; c’est pourquoi nous distinguerons qu’un oiseau, un chat ou chien blessé se cache derrière un bosquet. C’est donc par ce mécanisme que les émissions sonores des chiens nous renseignent sur l’émotion vécue, voire sur la situation à laquelle ils sont confrontés.
Au cours de la domestication, la capacité des chiens à signaler aux humains leur état émotionnel et leur situation se serait donc vue favorisée, suggérant que les aboiements présenteraient un système de communication dans le cadre de la relation homme-chien. Mais de récentes études montrent également que les chiens discriminent les aboiements d’autres chiens selon que ces derniers ont été produits quand un étranger s’introduit dans le jardin ou quand ils étaient seuls attachés à un arbre ; et que, à la différence des humains, les chiens font la différence entre des aboiements d’un même chien et de deux chiens différents. De plus, un chien qui entend le grognement d’un petit chien s’orientera plus vite vers la photo du petit chien que vers celle du grand chien qu’on lui présente ; ceci suggère que les chiens se font une représentation de la taille du chien qui a émis le grognement, comme le font également les humains. Les aboiements sont donc un medium de communication pour les humains, mais également pour les chiens.
Au vu de ces données, pour leur équilibre propre et pour être renseigné sur leurs états émotionnels afin de leur donner une réponse appropriée, faut-il donc faire taire les chiens à tout prix ? Apprendre à écouter son animal et apporter une réponse appropriée ne serait-il pas plus pertinent ?
Faut-il les faire taire ?
Une caractéristique du chien domestique est d’aboyer. Les chiens aboient notamment en situation de menace potentielle et d’isolement. Chercher à les faire taire par des artifices est assez vain, et affecte leur bien-être. Mieux vaut alors s’attacher à mettre en oeuvre des stratégies pour éviter qu’ils ne soient placés dans ces contextes, soit en déviant leur attention s’ils cherchent à défendre quelque chose –à force, ils apprendront que l’approche d’un inconnu n’est pas dangereuse, ET éviter de les laisser seul.
Les vocalisations du chien au cours de son développement et leur origine
Au cours des deux premières semaines de vie, les chiots nouveau-nés émettent des appels de détresse, et les premières vocalisations sourdes sont détectées vers 18-21 jours quand les oreilles se déploient. Chez les loups, les aboiements apparaissent plutôt vers le 19ème jour et vers 7-9 jours pour le Labrador, le Bull terrier ou le Husky sibérien. Une différence plus marquée entre le chien et le loup apparaît à l’âge adulte : alors que l’aboiement est la forme la plus utilisée des signaux acoustiques du chien, chez lequel il apparaît vers 2-3 mois, il est rarement utilisé par les loups –seulement dans des cas très précis d’alerte ou de protestation, avec peu de variation dans les structures sonores. Etant donné que des renards sélectionnés sur plusieurs générations pour leur capacité à se laisser apprivoiser par l’homme présentent également une propension à vocaliser en présence de l’humain, l’aboiement du chien adulte pourrait être un trait de caractère du louveteau qui aurait été retenu chez le chien. Mais des études supplémentaires sont nécessaires pour conforter cette hypothèse, qui reste néanmoins la plus largement véhiculée.
Les vocalisations sociales des renards : effet de la sélection génétique
Des chercheurs russes ont voulu voir si des renards sélectionnés pour des caractères comportementaux spécifiques vocalisaient différemment face à un renard de son type ou un humain. Ils ont constitué trois groupes : des renards sélectionnés pour leur agressivité à l’égard de l’humain sur 34-38 générations, des renards sélectionnés pour leur caractère apprivoisable par l’humain sur 44-40 générations et des renards sauvages (non sélectionnés). En présence de renards de leur type, les trois groupes font preuves de vocalisations amicales, neutres ou agressives dans des proportions similaires, et chaque groupe fait autant de chacun de ces trois types de vocalisations. En revanche, en présence de personnes, les renards agressifs présentent des vocalisations principalement agressives, les renards apprivoisés font preuve de vocalisations principalement amicales, et les renards non sélectionnés vocalisent principalement de manière apeurée et agressive. Ces résultats montrent que, bien que le répertoire comportemental n’ait apparemment pas été affecté par la sélection, il ne s’exprime pas de la même manière à l’égard de l’humain. Les renards ne considèrent donc pas l’humain comme un congénère.

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Re: Les aboiements.

Message par houitie » 11 juil. 2015, 07:26

Un cas concret d'aboiement et de comportement du maître à modifier

Voici qui peut intéresser quelques propriétaires de chiens confrontés aux aboiements de leurs compagnons.

Message reçu d'un propriétaire de chien :

Je voulais te demander un petit conseil. Voilà, j'ai des soucis avec mes proprios par rapport à mon chien qui aboie lorsque je ne suis pas là dès qu'il entend un bruit ce qui gêne mon voisinage. Lorsque tout est calme, il bronche pas mais dès qu'il entend parler dans les escaliers ou qu'il entend que quelqu'un monte ou descend, il aboie. Je ne sais pas comment résoudre ce problème puisqu'il le fait seulement lorsqu'il est seul puisque quand je suis là, je le réprimande.

Voilà, si tu peux me conseiller pour pouvoir faire en sorte que ces aboiements cessent...


et voici ma réponse une première approche,

C'est ce que l'on appelle de l'hyper vigilance. Très fréquente sur des chiens, pas très surs d'eux et un peu stressés.

Idéalement il faudrait associer ce qui l'inquiète à quelque chose de positif.
Donc lorsque tu es présente et qu'il aboie ( parce quelque chose l'inquiète) en le réprimandant tu ajoutes une dose de stress à celui qu'il ressent déjà + le risque de créer une association entre objet d'inquiétude ( bruit ou humain etc...) et la réprimande. Il cesse d'aboyer certainement en te lançant plein de signaux d'apaisement te disant " ok c'est bon, je cesse d'aboyer puisque je n'ai pas le choix".
Les réprimandes n'ont aucune valeur éducative, sauf à obtenir ponctuellement le silence.
Ce qui fait qu'en ton absence, il continue d'aboyer.

Au contraire, en ta présence lorsqu'il aboie, détournes son attention en l'appelant ( sans AUCUNE marque d'énervement) et une fois qu'il te regarde et qu'il se tait tu lui lances une friandise ( il faut donc en avoir toujours quelques une dans la poche). Progressivement en répétant cela de nombreuses fois, il finira par associer " ce qui est inquiétant" avec une friandise. IL est par contre important de le faire systématiquement au début pour bien créer l'association.

En ton absence, tu peux lui laisser la radio ou la TV de manière à ce que les bruits se remarquent moins, laisse lui aussi de quoi s'amuser, type os à ronge et pourquoi pas le vari kennel dans lequel les chiens se sentent plus en sécurité généralement.
Tu peux aussi parallèlement lui donner un traitement par exemple à base de fleurs de Bach afin de baisser son seuil de stress. Il parait que c'est efficace sous 2 à 3 semaines et de toutes façons cela ne peut avoir aucun effet négatif. AU pire, cela ne donne rien. ET surtout lui laisser un peu de temps ( mais je sais qu'avec les voisins, ce n'est pas simple).

Mais en urgence, cesse les réprimandes en ta présence. cela ne peut qu'aggraver la situation en ton absence

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Re: Les aboiements.

Message par houitie » 11 juil. 2015, 07:27

Faire taire un chien qui demande de l'attention

Demande d'attention du chien : Les aboiements du chien peuvent résulter d'un manque d'attention du côté de son maître. À ce moment, faire taire son chien devient une tâche difficile pour ce dernier.Votre chien considère effectivement que vous lui prêtez attention à chaque fois que vous lui parler, le toucher ou encore le regarder.Pour gagner votre attention, il aboie incessamment pourvu que cette démarche s'avère payante dans la plupart des cas.Il demande de l'attention lorsqu'il veut jouer.Il attend que vous lui accorde votre attention lorsqu'il attend que vous vous occuper de lui.


Conseils, trucs et astuces en vidéo sur MinuteFacile.com : Faire taire un chien qui demande de l'attention – Minutefacile.com http://www.minutefacile.com/vie-pratiqu ... z20Ek3dCVa

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Re: Les aboiements.

Message par houitie » 11 juil. 2015, 07:27

« Jamais bon chien n’aboie à faux »


« Jamais bon chien n’aboie à faux ». Proverbe français

L’aboiement a une fonction. L’aboiement permet au chien de s’exprimer, d’exprimer ses émotions (peur, excitation, détresse, …) de communiquer avec son entourage (humain, congénère), d’envoyer un message ( demande à l’autre de s’éloigner, l’appelle, alerter…). L’ aboiement a différentes significations, en fonction du contexte et du ton sur lequel il est émis (grave, aigu..).

Observez autour de vous, certaines personnes, au moindre aboiement du chien, le font taire.Oublieraient-ils qu’un chien aboie?

Imaginez vous que l’on vous fasse taire lorsque vous commencez à vous exprimer (par voix orale, par le corps..) et que l’on vous stoppe « Chuuut! », « arrêêêête »…Cela nous est tous arrivés, nous n’en sommes pas morts pour autant..mais lorsque ces situations deviennnent répétitives, quoi de plus frustrant? Enervant? Stressant? .. (Chacun le vit différemment, en fonction de la personnalité, du contexte..)

Il est intéressant de se pencher sur le contexte (lieu, chien attaché ou détaché, individus en face, situation, état émotionnel du chien..) dans lesquels ces aboiements apparaissent et en fonction de cela d’adopter des stratégies différentes ( laisser le chien aboyer s’il communique librement avec d’autres chiens, laisser le chien aboyer et essayer de comprendre ce qu’il souhaite en prenant en compte tous les signaux que le chien vous envoie (position du corps, regard,détourner l’attention du chien si l’excitation est trop importante, s’éloigner de la source qui provoque les aboiements si le chien est en inconfort, etc…). Le chien aboie dans un but précis, à nous de comprendre ou de tenter de comprendre les raisons en observant notamment la posture, en prenant en compte le langage du corps (Druguet, 2004)*.

« Mon chien aboie toujours pour rien! » En êtes vous sûr? Chaque individu (humain et non humain) a sa vision du monde qui l’entoure, le perçoit différemment, lui donne une signification particulière (notion d’ « Umwelt »= « Le mondre propre »). Nous ne voyons ou ne pouvons voir tout ce qui fait sens chez l’autre.

On peut distinguer plusieurs catégories d’aboiements:
■Aboiement « d’avertissement » (modulé selon les émotions exprimées)
■Aboiement « d’alerte »
■Aboiement « d’isolement »
■Aboiement « de jeu »
■Aboiement « sur ordre »
■Aboiement pour exprimer un besoin (soins, contact, nourriture)

Certes dans certains contextes, l’aboiement est devenu omniprésent (il arrive que les chiens très « aboyeurs » le sont devenus, parce que l’humain y a répondu à chaque fois (soit par l’énervement, soit tout simplement en parlant à son chien à chaque fois…), cela en devient gênant. D’autres stratégies seront alors à adopter, mais chaque situation étant unique, je ne vais pas exposer ici tous les cas de figures possibles (je ne pourrai pas d’ailleurs tous les énumérer..tous sont différents!)

Chaque contexte est différent, mais un chien reste un chien, et laissons lui la possibilité de s’exprimer! Observons le et comprenons le! Ne négligeons pas également l’influence que peuvent avoir nos comportements dans certaines situations sur ces manifestations vocales… (plus de détails dans un prochain chapitre!)

Laissons le chien ETRE chien!

RS- Chien Zé Hom

* DRUGUET, A. 2004. Contribution à l’étude de la communication intra et interspécifique chez le chien: tentative d’approche de la relation homme chien. Thèse vétérinaire, ENV Toulouse.

Source : http://chiensethommes.wordpress.com/201 ... ie-a-faux/

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Re: Les aboiements.

Message par Lybaye » 11 juil. 2015, 09:13

Oups un peu long à lire (pour moi) je n'ai pas tout lu mais sa rejoint un peu ce que j'ai écrit à Karin. sur certains passages :D :D
Merci pour tes copiés et vidéos, je pense que cela interresera :D :D
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Re: Les aboiements.

Message par DELAHAYE » 11 juil. 2015, 10:50

Lybaye a écrit :Oups un peu long à lire (pour moi) je n'ai pas tout lu mais sa rejoint un peu ce que j'ai écrit à Karin. sur certains passages :D :D
Merci pour tes copiés et vidéos, je pense que cela interresera :D :D
Moi non plus je n'ai pas eu le courage de tout lire.J'ai aussi survolé.
D'accord avec Michelle,ça rejoint ce qu'elle a écrit à Karin.
Tous ceux qui ont des chiens aboyeurs seront intéressés par tes copiés.
Merci Marie .
Bon week-end.

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Re: Les aboiements.

Message par Laurence & Jessy » 11 juil. 2015, 11:57

Merci pour le partage. Très intéressant et instructif ! :)

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Re: Les aboiements.

Message par alibaba42 » 11 juil. 2015, 21:12

merci pour toutes ces infos :wink:
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Re: Les aboiements.

Message par Lulu » 15 juil. 2015, 12:58

Merci , la vidéo est super ! je vais tester sur Maya !
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Re: Les aboiements.

Message par new » 25 juil. 2015, 14:21

Je viens de tout lire car j'avais un peu de temps. J'ai appris beaucoup de choses!

Malheureusement je n'ai pas trouvé la réponse au problème que je rencontre : Héros se couche en attendant l'arrivée d'un chien aperçu au loin, puis se met à aboyer énormément lorsque le chien arrive plus près...

Si Houitie tu as une solution à m'apporter... Je précise qu'il n'est pas très gourmand dans ces cas là et il se moque bien de ce que je peux dire ou d'une friandise...

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Re: Les aboiements.

Message par houitie » 25 juil. 2015, 18:12

C'est de la peur s'il se couche avant. Le mieux serait de pouvoir le mettre en laisse/longe et faire demi tour. Il arrête d'aboyer ou de s'interesser vous approchez du chien, il recommence vous faites demi tour etc . Lui laisser rencontrer le maximum de chiens sympa. N'a t il pas possibilité de faire une promenade avec un autre chien qui aime les autres? Comme ça il verrait comment il doit agir face aux autres.

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Re: Les aboiements.

Message par new » 26 juil. 2015, 08:30

Merci pour ta réponse Houitie.

Pour ce qui est de faire demi-tour, déjà pour le faire bouger une fois allongé, il faut y arriver, mais bon, après tout c'est moi qui commande... :lol: Donc je devrais y arriver. Mais par contre, le chien passé, il continue d'aboyer comme un fou quelques secondes donc faire demi-tour n'arrêtera pas, je pense, ses aboiements... :roll:
Il faut l'entendre une fois qu'il commence à aboyer, on dirait une bagarre de chiens à lui tout seul!!! :affraid:

Pour ce qui est de rencontrer des chiens sympas, il est pourtant allé tout jeune au club canin, et même une fois ce problème survenu dans les rues, j'y étais retourné aussi. Là bas, rien, pas une fois il ne se couche, pas une fois il n'aboie... :roll: Je n'y comprends rien...

Il faudrait que je vois dans mon entourage si je trouve un chien qui aime les autres, là comme ça, je ne vois pas trop... Il faudrait que je vois avec une collègue comment se comporte son chien... Mais déjà, il faut qu'Héros se calme pour se ballader en présence de ce chien sociable... :oops:

Merci en tout cas pour ta réponse

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Re: Les aboiements.

Message par houitie » 26 juil. 2015, 10:14

Et si vous le laissez approcher il réagi comment?
Il mord ou il se tait pour sentir?

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