Des nouvelles de Leelou, qui joue, saute galope après les chats. Première vérification du pansement deux jours après l'intervention : rien n'a bougé. Elle est en parfaite santé et toujours aussi vive, joueuse et affectueuse.
La facture est de 240 euros (avec opération + body + deux visites de contrôle avec retrait des points durant la dernière). Il me rembourse 24 euros quand je rend le petit body (pour empêcher de gratter la plaie. Et je le conseille !).
Donc 216 euros à l'arrivée.
Mon véto m'a dit que le risque de grossesses nerveuses était présent si on laissait passer les premières chaleurs. J'ai lu ça aussi (confirmé par mon véto) :
"mammite. En stérilisant la chienne avant ses premières chaleurs, il y a une diminution considérable des risques de développer cette affection. Le taux d’atteinte est de 0,5 % pour celles qui ont été stérilisées avant les premières chaleurs. Lorsqu’elle intervient juste après, ce pourcentage augmente de 8 %. À partir de 2 ans, le risque est considérable. Il est de 28 %. La mammite est aussi très favorisée par l’apparition d’une pseudogestation ou grossesse nerveuse. Les mamelles vont jusqu’à produire du lait. Cette production provoque une inflammation des cellules mammaires qui peuvent entraîner l’apparition d’une tumeur.
— L’ovariectomie après les premières chaleurs augmente le risque d’infection et d’hémorragie : l’ovariectomie reste une grande opération. Elle nécessite une anesthésie générale. Qui dit grande opération, dit aussi risque d’hémorragie. Durant les chaleurs, la chienne subit des transformations. Les vulves sont très dilatées, il y a plus de circulation de sang dans les vaisseaux sanguins. Cette augmentation de la quantité du flux sanguin est un facteur de risque important d’hémorragie. Pour ce qui est des vulves dilatées, elles sont une porte ouverte pour les microbes. Bien qu’elles soient déjà protégées contre ce genre d’attaque, certaines espèces peuvent être plus résistantes. Les infections ne sont pas exclues comme le pyomètre."
Moi, vu que j'étais sûre de le faire, j'ai préféré ne pas attendre.
